AKANE-IRO NO KAZE
Manga en un seul volume de Masami Kurumada publié en 1995. C'est un "never end", qui n'est pas allé plus loin à cause de son manque de succès. Bien sûr, il n'en existe aucune adaptation animée ni aucune version française.
Le titre peut se traduire par "le vent couleur grenat". Il s'agit du surnom qui est donné au héros, en référence au rouge des feuilles des arbres de sa région, et du vent dont il a la vitesse.
I. L'HISTOIRE
Japon, 1863, fin de l'ère Edo, c'est le temps des samouraïs. Sôshi Okita est un jeune manieur de sabre, encore nouveau dans son clan, mais néanmoins doué. Il est au service de son maître et ami Hijikata Toshizô, qui est lui aussi un jeune samouraï.
1. Dans ce chapitre, le héros vit un terrible évènement : ses proches, et notamment Mizuki, l'amour de sa vie, sont attaqués et tués par des brigands. Malgré son comportement habituellement pacifique, Sôshi n'hésitera pas cette fois à utiliser son sabre pour tuer les auteurs de ce crime.
Le souvenir de Mizuki le suivra toute sa vie...
2. Depuis toujours, le clan d'Okita est le rival d'un autre clan, et malgré la paix instaurée tant bien que mal entre les deux factions, Nishiki Nîmi vient rompre cet armistice en s'attaquant au héros. Il parvient même à le blesser en profitant d'une situation déloyale, mais Sôshi sauve sa vie en parvenant à blesser son ennemi aux poignets. Nishiki ne pourra plus combattre de sitôt.
Nishiki Nîmi, l'expert en maniement du sabre, rival d'Okita.
3. Cette fois-ci, Sôshi rencontre un certain Shinsaku Takasugi, un samouraï très doué. Ce dernier se déplace toujours avec sa femme, avec qui il vit un amour passionnel. Son but en venant dans cette ville était de régler un vieux compte avec le fils d'une importante personnalité de passage dans la région, mais Sôshi s'interpose. Un combat éclate alors entre les deux hommes, et Shinsaku prend le dessus, mais il se met à cracher du sang. En fait, il est atteint d'une grave maladie, et est condamné à mourir dans peu de temps. Touché par sa détermination, Sôshi va l'aider à accomplir sa mission.
Shinsaku Takasugi et sa femme, un couple très lié.
4. Le héros rencontre Izô Okada, un samouraï vagabond marqué d'une cicatrice sur le visage. Au cours d'un duel entre les deux hommes, le katana de Sôshi sera brisé. Il lui faudra alors obtenir un sabre neuf, après quoi il prendra sa revanche. Cette fois, il remportera la victoire en faisant voler le sabre des mains de son adversaire.
Izô Okada, le samouraï à la cicatrice.
5. Un nouveau samouraï très fort fait son apparition dans la ville, il se distingue par le fait qu'il a toujours une bouteille d'alcool avec lui. Son nom est Iori Nîmi, frère de Nishiki, et souhaite venger la défaite de ce dernier. Au même moment, Sôshi est confronté à un chat noir très étrange, qui semble être possédé par un esprit maléfique. L'animal s'en prend à lui, et parvient même à le blesser d'une façon inexplicable. Peu après, il rencontre Iori et un combat commence, mais ce dernier est si fort qu'il le fait chuter dans la rivière suite à une rafale de coups.
Iori Nîmi, le nouveau samouraï à la force incroyable.
6. Un combat à lieu à nouveau entre les deux samouraïs, mais cette fois, le héros parvient à briser le sabre de son ennemi et à le mettre KO. Quant au chat maudit, il s'agit en fait de l'esprit d'un mort qui fait en sorte que les deux clans de la ville s'affrontent sans cesse pour assouvir une vieille vengeance. Mais la malédiction est levée, et la guerre entre les deux clans est enfin achevée.
II. MON AVIS
Dans cette œuvre, Kurumada a voulu s'essayer à un style tout à fait différent : la bande dessinée de samouraïs, avec combats sanglants et jeunes femmes dénudées.
Une jeune femme dénudée (aucun intérêt dans le scénario).
Le public visé est clairement plus âgé que d'habitude. Le résultat obtenu plait peut-être aux fans de récits traditionnels de samouraïs ou à ceux qui ont besoin de leur quota de sexe et de sang, mais pour ma part je n'y vois aucun intérêt. C'est selon moi la plus mauvaise réalisation de Kurumada. En parcourant ce manga, on a l'impression qu'il ne se passe rien... C'est d'ailleurs pourquoi je n'ai pas approfondi davantage cette étude. Voilà toutefois une scène plutôt bien réussie :
Le samouraï tranche le crâne de son adversaire, et avec le même coup, il décapite les 4 statues qui étaient dans sa trajectoire !
La violence de sa rage est telle que même les dieux en sont atteints !
A noter que pour une fois, le héros n'a aucune ressemblance avec Seiya, mais plutôt avec Shiryû !
La couverture :
Un aperçu de la couverture deluxe ici.
Note : Cette étude se base sur les volumes en japonais, puisque la version française n'existe pas. Etant donné mes connaissances somme toute limitées en japonais, je ne peux pas assurer la validité de toutes les informations que je transmets ici.
Etude réalisée par Vincent, sans pseudo (email : scribe.seiya -at- free.fr).