LES MODELES UTILISES DANS SAINT SEIYA

 

- la Grèce,
- le reste de l'Europe (ci-dessous),
- le reste du monde,
- les modèles utilisés dans l'animé,
- les modèles utilisés dans Saint Seiya Episode G,
- les autres pistes à explorer.

En dehors de la Grèce, il y a d'autres pays d'Europe dont les œuvres ont été des modèles pour Kurumada, notamment tout ce qui constitue le vestige de l'Empire Romain ainsi que les illustrations de Gustave Doré.

EUROPE

 

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David de Florence
Lorsque Dôko explique aux saints de bronze en quoi consiste le Huitième Sens, nous voyons le corps d'un homme illustrer ses propos. Pour le Septième Sens, c'était l'Ephèbe d'Anticythère, mais ici, c'est le David de marbre qui, du haut de ses 4 mètres et quelques, est considéré comme étant l'une des plus grandes œuvres de Michel-Ange, que ce dernier a réalisée vers 1500. Elle représente bien sûr le David de l'Ancien Testament qui vainquit le géant Goliath à l'aide de cailloux. Cette statue est également le symbole de l'invincibilité de la République florentine, et c'est à Florence qu'aujourd'hui encore elle est exposée, à l'Académie des Beaux-Arts.
Notez que cette statue a également servi de modèle pour Mysti lorsque celui-ci se dénude sur la plage et se vante d'être le plus bel homme sur terre (merci à French Daidalos pour cette précision !).

 

    
Persée de Cellini
Voici comment est représenté le Persée de la légende lors du combat contre Algol. Je dois vous avouer que je n'ai pas reconnu tout de suite le modèle utilisé tant il a été mal reproduit ! Mais certains détails me permettent d'être catégorique : la sangle, le casque ailé, la position du bras droit, etc. Il s'agit de la statue de bronze de Persée réalisée par Benvenuto Cellini vers 1500 et exposée à Florence au Loggia del Lanzi. Cette magnifique œuvre d'art a la particularité d'apparaître harmonieuse quel que soit le point de vue choisi pour la regarder.

 

    
La fontaine de Neptune
Le verseur d'eau en forme de poisson surmonté d'un enfant qu'on aperçoit dans la salle de bain du Grand Pope prend modèle sur l'une des statues décorant la Fontaine de Neptune (voir une vue d'ensemble), sur la Place Navona à Rome. Le bassin de la fontaine fut conçu par Giacomo Della Porta en 1576, tandis que les statues ont été ajoutées par Antonio Della Bitta et Gregorio Zappalà en 1873.
Merci à aka pour cette découverte.

 

   
Colisée
Le tournoi "Galaxian Wars" opposant au début de l'histoire les différents saints de bronze se déroule dans un bâtiment construit par la fondation Graude dont la forme est celle du plus célèbre vestige de l'Empire Romain, à savoir le Colisée, dont le nom exact est "Amphitheatrum Flavium" ("amphithéâtre flavien" en latin). C'est une construction impressionnante : 50 mètres de hauteur pour 527 mètres de circonférences, il pouvait accueillir près de 50000 spectateurs. Réalisé entre 70 et 80, il est devenu depuis l'un des symboles de Rome et de l'Italie. A noter que le terme utilisé en japonais est "Colosseo", ce qui est la version italienne du mot.

 

    
Colonne de la Place du Panthéon
Bon, j'avoue que là je vais chercher un peu loin, mais je trouvais la comparaison intéressante. Dans le Colisée de Graude, lors du tournoi, l'armure d'or prend place au pied d'un pylône surmonté d'une étoile à quatre branches. La forme est assez proche de la colonne présente sur la place du Panthéon de Rome, surmontée quant à elle d'une croix. On retrouve ce même type de pylône aux places Popolo et San Pietro, elles aussi à Rome.

 

   
Arc de Titus
Cet édifice est ce que les héros découvrent en premier lorsqu'ils se rendent aux Enfers, c'est tout simplement la porte du royaume des morts, sur laquelle est gravée en grec l'inscription "Vous qui entrez ici, laissez toute espérance" (phrase issue de la "Divine Comédie" de Dante Alighieri). Pour ce qui est de son apparence, c'est une référence directe à l'Arc de Titus qui se trouve à Rome, tout près du Colisée. Cette construction, bâtie vers 80 sur ordre de l'empereur Domitien, commémore la prise de Jérusalem par Titus ; d'ailleurs, les bas-reliefs représentent le cortège qui rapporta à Rome les objets pillés au temple de Salomon.
Merci à Damien pour cette découverte.

 

   
Colonne de Trajan
Au centre du Temple d'Hadès, en Elysion, Seiya et Ikki ne tardent pas à remarquer un étrange édifice : une grande colonne autour de laquelle tourne l'âme d'Hadès, et à la base de laquelle repose le corps du dieu des morts. Ce pilier est tout à fait reconnaissable de par les frises qui en décorent toute la surface : c'est la Colonne de Trajan, érigée à Rome en 113 pour célébrer les victoires de l'Empereur Trajan en Dacie. Haute de 30 mètres, elle est surmontée d'une statue de l'Empereur (remplacée dans Saint Seiya par une autre représentation), et les frises qui la recouvrent illustrent toutes les batailles remportées par Trajan. Il est intéressant de noter que, si pour Hadès cette colonne surplombe la salle contenant son corps originel, dans le cas de Trajan, elle est placée au-dessus de la chambre où furent conservées ses cendres. Pour les connaisseurs des monuments de Paris, vous remarquerez que la Colonne de la Place Vendôme, construite en l'honneur de Napoléon, a été construite sur le même modèle.
Merci à Damien pour cette découverte.

 

    
Horloge de San Marco
La fameuse Horloge de Feu du Sanctuaire se caractérise notamment par son cadran, qui indique les heures, mais aussi les signes du zodiaque. En cela, elle se rapproche du cadran de l'horloge de San Marco, à Venise en Italie. Cette horloge est l'une des plus célèbres du monde avec Big Ben, elle a été construite en 1493 par un certain Gian Carlo Rainieri à la demande de la République Vénitienne. Par la suite, le monument sera modifié à de nombreuses reprises, notamment au niveau des mécanismes de la pendule.
Merci à phoenlx pour cette découverte.

 

   
Vision de la Mort, Bible (Gustave Doré)
Lorsque Shaka, saint de la Vierge, invoque son attaque "Tenmakôfuku" (capitulation du démon céleste), l'image d'une femme armée d'une faux chevauchant un destrier qui foule des squelettes sous une nuée d'anges apparaît derrière lui. La vierge à cheval est une référence à l'un des dessins de Gustave Doré, artiste français du 19e siècle qui a réalisé de nombreuses illustrations de la Bible et de la Divine Comédie. L'œuvre qui nous intéresse ici est la "Vision de la Mort" qui correspond à un passage du livre de l'Apocalypse de la Bible, dans lequel Jésus ouvre les sept sceaux (les sept enjeux de la civilisation humaine scellés dans le livre des lois). Les quatre premiers sceaux libèrent les quatre cavaliers de l'apocalypse : la Conquête, la Guerre, la Famine et enfin le quatrième cavalier, que l'on voit ici : la Mort.

 

    
Arche de Noé, Bible (Gustave Doré)
Dans le chapitre Poséidon, lorsque le dieu des mers rappelle à Athéna le déluge que les dieux ont déclenché sur les hommes autrefois, nous voyons l'image d'un large bateau fortifié. Même s'il n'est pas totalement identique, on ne peut omettre de signaler la ressemblance avec la représentation de Gustave Doré de "l'Arche de Noé" à la fin du déluge.

 

    
Divine Comédie, Enfer Chant XXIX (Gustave Doré)
En arrivant aux abords du fleuve Achéron, Shun et Seiya découvrent avec horreur la présence de centaines de corps qui semblent souffrir perpétuellement. Gustave Doré, parmi toutes ses œuvres, a réalisé de nombreuses illustrations de la Divine Comédie de Dante, et elles font aujourd'hui référence pour imager l'œuvre du poète italien. En conséquence, il était logique que Kurumada, qui s'inspire déjà de Dante d'un point de vue scénaristique, prenne modèle sur Doré au niveau graphique. C'est le cas ici, mais au lieu de reprendre une illustration de la scène qui a lieu au bord de l'Achéron, il a choisi d'utiliser le dessin d'un tout autre passage : celui du chant XXIX, correspondant à la dixième fosse du huitième cercle, celle réservée aux faussaires. L'image de Doré représente plus particulièrement les alchimistes, les faussaires de la science, condamnés à subir d'atroces démangeaisons et à se voir dénués de toute force.
On peut remarquer que Kurumada a clairement repris quatre groupes de personnages : les deux au milieu, celui tout seul à droite, le groupe juste à gauche, et enfin le groupe plus loin au fond à gauche. Notez que dans la version originale, Doré n'a représenté que des hommes ; Kurumada, quant à lui, a préféré changer quelques silhouettes en femmes. Tenait-il tant que ça à placer des femmes nues ?

 

   
Divine Comédie, Enfer Chant III (Gustave Doré)
Ici, la similitude se situe surtout au niveau de la rame de Charon : Kurumada s'est évidemment inspiré de Doré pour armer son spectre. Cette illustration décrit le passage où Charon fait monter les morts sur sa barque à coups de rame.

 

    
Divine Comédie, Enfer Chant III (Gustave Doré)
Voici une autre illustration de Doré qui prouve que Kurumada s'est servi de ses œuvres comme modèle pour représenter aussi la barque de Charon, bien qu'il ait préféré le métal au bois, sans doute plus en accord avec l'armure du spectre.

 

   
Divine Comédie, Enfer Chant VI (Gustave Doré)
Il faut avouer que la façon dont Kurumada représente le Cerbère n'est pas commune : il est gros, monstrueux et ses cous sont allongés et surmontés d'une crinière. Si on compare avec l'illustration de Doré, on comprend alors d'où il sort une telle représentation.

 

    
Divine Comédie, Enfer Chant VII (Gustave Doré)
Après la défaite de Rock de Golem, le gardien de la Troisième Prison, on voit apparaître un groupe de punis qui entreprennent alors de rouler des rochers comme le faisait Sisyphe dans la légende. C'est effectivement la punition des pécheurs enfermés dans cette partie des enfers. Une fois n'est pas coutume, il n'y a pas de ressemblance frappante entre l'illustration de Kurumada et celle de Doré.

 

    
Divine Comédie, Enfer Chant IX (Gustave Doré)
Voici la punition infligée aux hérétiques : ils gisent dans des tombeaux enflammés. Ici, Kurumada s'est surtout inspiré de la forme des tombes, mais beaucoup moins de l'apparence des morts, auxquels il préfère donner un aspect décharné.

 

    
Divine Comédie, Enfer Chant XXXII (Gustave Doré)
Le Cocyte, le fleuve de glace où sont emprisonnés les traîtres, ressemble à une longue étendue gelée d'où dépassent les têtes des punis. A noter que les fissures qui apparaissent à la surface de la glace chez Doré ne sont pas reproduites chez Kurumada.

 

    
Divine Comédie, Purgatoire Chant IX (Gustave Doré)
Nous avons déjà parlé de la Colonne d'Hadès, qui surplombe la crypte où repose le corps du dieu, mais pas de la statue qui la surmonte. Elle prend modèle sur le Gardien du Purgatoire représenté par Doré, mais l'épée a été légèrement adaptée à celle d'Hadès. A noter que Doré, dans ses illustrations pour la Bible, représente à plusieurs reprises des anges semblables à celui-là.

 


Bataille d'Alexandre
Les deux touristes ayant assisté au duel entre Seiya et Marin vont demander des explications à un pope d'Athènes. Ce dernier leur explique alors qui sont le saints, et que leur rôle est de défendre la terre et de servir Athéna. Afin d'illustrer ces propos, nous voyons une immense scène de bataille, empruntée à la célèbre peinture d'Albrecht Altdorfer intitulée "la bataille d'Alexandre" et réalisée en 1529, exposée aujourd'hui au Musée Alte Pinakothek, à Munich, en Allemagne. Elle représente la non moins célèbre bataille livrée à Issos (près de l'actuelle Turquie) par Alexandre le Grand en 333 contre les forces Perses.

 

   
Château de Neuschwanstein
Le Château d'Hadès, qui nous apparaît dans une ambiance sombre, fut en fait un château tout ce qu'il y a d'accueillant autrefois, avant que l'esprit du dieu des Enfers ne se réveille et ne sème la mort. La référence au plus célèbre château du monde est facile à remarquer : il s'agit du Château de Neuschwanstein, dans la commune de Schwangau en Bavière, Allemagne. C'est l'un des trois châteaux dont la construction fut orchestrée par le roi Louis II de Bavière, à la fin du 19e siècle. Le Neuschwanstein ("nouveau Schwanstein", du nom des ruines de l'édifice qui se trouvait au même emplacement autrefois) est notamment connu pour avoir inspiré le Château de la Belle au Bois Dormant de Walt Disney, qui s'en est également servi pour créer son logo.

 

    
Le miracle du Graal
Voici l'un des tableaux qui apparaissent dans l'ombre du temple de Giudecca, aux Enfers. La position de la femme laisse deviner qu'il s'agit de la peinture "Le miracle du Graal", exposée dans le Château de Neuschwanstein, en Bavière, Allemagne. Elle a été réalisée en 1880 par Wilhelm Hauschild.
Merci à Ariès78 pour cette découverte.

 

   
Plafond de l'Abbaye d'Ottobeuren
L'intérieur du Château d'Hadès, anciennement château de la famille Heinstein, se caractérise par la présence d'un plafond en forme de dôme avec en son centre un vitrail entouré de fresques représentant des anges. Les références peuvent être multiples, mais ce qui y ressemble le plus est le plafond peint de l'Abbaye Bénédictine d'Ottobeuren, en Bavière. Ces fresques ont été réalisées par Jakob Johann Zeiller au 18e siècle et sont un exemple frappant de ce qu'est le style baroque européen.
Signalons tout de même aussi les plafonds peints de l'Eglise de Wies (Bavière), réalisés par Johann Baptist Zimmerman, et le dôme du Palazzo del Te (Mantua, Italie) de Giulio Romano, qui offrent tous deux quelques similitudes avec le dessin en question.

 

    
Temple de l'Amour
Alors qu'elle n'avait que trois ans, Pandora découvrit au fond du jardin de l'immense propriété des Heinstein une maisonnette contenant les esprits d'Hypnos et Thanatos. Ce petit édifice est une réplique du Temple de l'Amour, situé aux Jardins de Trianon, à Versailles, auquel Kurumada a ajouté des murs en plus des colonnes. On remarque qu'il a même repris la configuration des lieux.
Ce temple a été construit en 1778 pour héberger la statue d'Edme Bouchardo intitulée "l'Amour taillant son arc dans la massue d'Hercule" (elle représente Aphrodite qui, à l'aide des armes du dieu de la guerre, fabrique un arc en utilisant le bois de la masse d'Hercule). Aujourd'hui, la statue originale est conservée au Musée du Louvre, et seule une copie reste sous le petit dôme.

 

    
Statue de la Victoire
La dernière étape des Enfers, c'est le Giudecca, le temple où règne Hadès avec Pandora à ses côtés. Or justement, juste au-dessus de l'entrée du temple, nous pouvons voir une statue de femme qui n'est pas sans rappeler la sœur du dieu des morts : vêtue d'une longue robe et pourvue d'ailes (comme la statue d'Hadès à Elysion), elle tient dans une main un trident, l'arme de prédilection de la jeune femme, et de l'autre un cerceau, dont les symboliques peuvent être multiples.
Mais cette statue ne vient pas de nulle part, il s'agit d'une représentation très répandue de la victoire, au sens large du terme (il ne s'agit donc pas de Niké). L'exemple le plus ressemblant est la statue qui surmonte la colonne de Siegessäule, située au centre de Tiergarten, le quartier central de Berlin. Elle fut conçue à la fin du 19e siècle en l'honneur de la victoire de la Prusse sur le Danemark. La statue à son sommet est nommée "Goldelse" (déesse de la victoire), et elle tient dans une main une lance (symbole de la guerre), et dans l'autre une couronne de laurier (symbole de la victoire), la représentation de Kurumada n'est donc pas si lointaine !
A noter qu'il existe bien d'autres colonnes du même type (notamment celle de Saint-Pétersbourg), mais celle de Berlin est la plus ressemblante. Signalons tout de même celle de l'Union Square de San Francisco, aux Etats-Unis, dont la statue est, tout comme Pandora, armée d'un trident.

 

    
Reichstag
Construit à la fin du 19e siècle sur les plans de l'architecte Paul Wallot, le Reichstag est un des bâtiments les plus symboliques de Berlin. Mesurant 137 mètres de longueur sur 97 mètres de largeur, cet impressionnant édifice est décoré des blasons de chacun des royaumes et duchés composant l'Empire. Il subit de graves dégâts lors de la Seconde Guerre Mondiale, mais fut reconstruit dès 1957. Lorsque Berlin devint la capitale du pays suite à la réunification des deux Allemagnes, le Reichstag redeviendra le siège du Parlement de la République.
Merci à MCL80 pour cette découverte.

 

    
Tour de Babel
Lors de la conférence médiatique qu'organise Saori pour annoncer le tournoi aux journalistes, Tatsumi raconte ce que l'organisation Graude a pu découvrir au sujet des saints : leur rôle serait notamment de rétablir l'ordre lorsque des empires s'étendraient de manière trop importante à travers le monde, et que les guerres seraient trop nombreuses. Afin d'illustrer ces explications, nous voyons une image avec, à droite, des armées qui se combattent et des navires remplis de soldats, et à gauche une représentation de la Tour de Babel, tirée du tableau de Peter Bruegel, grand peintre hollandais du 16e siècle. Cette toile est censée illustrer l'orgueil démesuré des hommes ; elle est aujourd'hui exposée au Kunsthistorisches Museum de Vienne, en Autriche.

 

    
Eglise
Voici l'Orphelinat des Etoiles, le lieu où travaille Miho et où les héros encore enfants furent réunis par Mitsumasa Kido. Il s'agit évidemment d'une église, dont la forme est très courante : une tour de chaque côté et un vitrail rond sur la façade. Kurumada s'est sans doute inspiré d'une église de quartier pour la représenter. A défaut de trouver le modèle exact, voici quelques églises qui s'en rapprochent :
- l'Eglise Pius à Pecs, en Hongrie
- l'Eglise de Rapla, en Estonie
- l'Eglise Saint Martin à Riga, en Lettonie
- la Cathédrale de Viborg, au Danemark

 

    
Andromède d'Hévélius
Il s'agit là d'une image intéressante pour plusieurs raisons. Tout d'abord, dans cette scène où Ikki, le saint rebelle, se retrouve face aux quatre saints de bronze, l'aura de chaque héros semble dénoncer le Phénix, et notamment celle de Shun qui le montre du doigt.
Mais ce n'est pas tout, la position d'Andromède sur ce dessin est presque identique à celle réalisée par Hévélius pour son livre d'astronomie "Prodromus Astronomiae" (même si elle est vue ici de dos, les bras et les jambes sont placés de la même façon).
Enfin, et il s'agit là du point le plus intéressant, on peut voir sur l'illustration d'Hévélius que la princesse éthiopienne est retenue par deux chaînes aux formes très particulières : l'une avec un anneau, et l'autre avec un triangle ! Voilà donc d'où Kurumada a trouvé l'idée d'orner les chaînes nébuleuses de telles extrémités !

    

 


Atlas Céleste de Flamsteed
Lorsque Marin, ayant vaincu Astérion, annonce à ce dernier que les chevaliers de bronze purifieront le Sanctuaire du mal qui l'occupe, nous voyons les constellations des cinq héros. On a pu voir que Kurumada s'était déjà inspiré des dessins des constellations d'Hévélius, notamment pour les chaînes d'Andromède. Ici, il a pris modèle sur l'Atlas Céleste de John Flamsteed, un astronome britannique du 18e siècle. Ces mêmes constellations réapparaissent sur la page finale du manga.
En détail :

     

     

     

     

     

 

   
Fontaine de Devon
Dans la propriété de la famille Kido, devant le Manoir, nous pouvons voir à plusieurs reprises une fontaine avec en son centre la statue d'une femme à demi dénudée. Il est peu probable que Kurumada s'en soit inspiré, mais la ressemblance avec la fontaine de Devon, en Angleterre, était intéressante à relever : en dehors du fait que les images soient inversées (j'ai retourné la photo dans sa version réduite), on peut noter que la position des membres et le linge qui habille la femme sont assez similaires.

 

    
Fontaine en Tête de Lion
Ce sont là les quatre verseurs qui crachent l'eau à l'intérieur du Soutien Principal du Sanctuaire de Poséidon pour y noyer Athéna. La forme des verseurs en tête de lion simplifiée est très utilisée pour les fontaines, comme celle en photo qui se trouve dans la Villa Gallici, un hôtel 4 étoiles d'Aix en Provence.
Merci à aka pour cette découverte.

 

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Etude réalisée par Vincent, sans pseudo (email : scribe.seiya -at- free.fr).

le Scribe du Sanctuaire